Modèles et modélisation en SVT

Un modèle peut être testé par expérimentation
ou (comme dans notre propos) par observation

Les prévisions renvoyées par les modèles météorologiques sont comparées aux mesures réalisées. Le site météo du Canada propose une page "Analyses & modélisation" par laquelle on accède aux statistiques de vérification. Elles sont basées sur les moyennes mensuelles des écarts entre la valeur prévue et la valeur réelle d'un paramètre très utilisé en météorologie, le géopotentiel (altitude à laquelle on trouve une pression atmosphérique donnée). Les écarts sont calculés mathématiquement par l'erreur quadratique moyenne entre les altitudes géopotentielles prévues et celles réellement mesurées.

Sur les graphes proposés pour les erreurs de prévisions jour 1 ou jour 5, plus la valeur de l'erreur quadratique moyenne (EQM ou RMSE en anglais) est faible, meilleur est le modèle.

Pour en savoir un peu plus sur les cartes de géopotentiel, voir le document "Comment débuter dans l'interprétation des modèles" d'Arnaud M. téléchargeable sur le site Meteociel.
Pour en savoir plus sur l'erreur quadratique moyenne, voir la page qui lui est consacrée sur le site météo du Canada, ou - mieux - le professeur de mathématiques de la classe avec laquelle vous envisagez cette activité.

Les progrès réalisés peuvent être visualisés par exemple sur les graphes (légendés en détail) des deux pages suivantes :

Attention ! Ces progrès ne dépendent pas uniquement des améliorations des modèles par confrontation aux données réelles, mais également de la puissance des ordinateurs de calcul, du nombre de paramètres pris en compte, ...

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